
Retour de feu sur les paillotes corses
Ancien avocat du FLNC (Front de libération nationale corse) et d’Yvan Colonna, condamné pour l’assassinat du préfet Érignac, Pascal-Pierre Garbarini est formel: « Les paillotes, ce n’est pas symbolique. C’est un facteur économique important pour l’île. Elles créent des emplois et apportent des revenus: ce sont de vraies PME. »
Auteur d’un livre remarqué sur ses relations avec les grandes figures du nationalisme(1), Pascal-Pierre Garbarini se souvient avoir défendu Johan Carta, le propriétaire d’une paillote de 40 salariés, à Coti Chiavari. Pour lui, « la nouvelle préfète de Corse applique des directives trop rigides. C’est une réponse au refus de dialogue des nationalistes« . « Il ne faudrait pas que quelques individus décident de remettre les cagoules« , soupire l’avocat d’Yvan Colonna qui reste convaincu de l’innocence de celui qu’il appelle le « Dreyfus corse ».
(1) Ma robe pour armure, Pascal-Pierre Garbarini, 2019.